Communauté urbaine Marseille Provence Métropole - 03/2009
Le rapport qui fait pschitt !
La présidence de la Communauté urbaine avait commandité un audit financier de la dite communauté. Pour la bagatelle de 232 000 euros, le rapport devait révéler on ne sait quoi et légitimer une stratégie. En fait ce coûteux rapport d’Audit financier et de gestion de la CUMPM ne fait que confirmer ce que tout le monde peut consulter sur le site de la Chambre régionale des comptes et qui figure dans le rapport d’observations définitives de la Chambre Régionale des Comptes du 30 novembre 2007. Chacun va pouvoir juger.
Nous mettons en ligne ci dessous la présentation du rapport faite par le Cabinet Francis Lefebvre le 13 janvier dernier aux élus du comité de pilotage.
Afin de comparer, vous pouvez consulter ci-dessous le rapport de la chambre régionale des comptes.
Philippe San Marco rappelle que «Nous avons été les seuls à dénoncer les conditions de la mise en place de la communauté urbaine (périmètre ridicule sans Aix, ni Aubagne, ni Vitrolles, sous représentation des élus marseillais au sein de l’assemblée communautaire, transfert des moyens humains et financiers dans des conditions déplorables ce qui a généré l’explosion des dépenses de fonctionnement) alors que la gauche et la droite étaient d’accord, ont voté les délibérations et les budgets correspondants et portent donc la même responsabilité.
Les perspectives présentées dans cet audit sont claires : il faut maintenir une légère fiscalité sur les ménages, ce que nous avons proposé depuis longtemps. C’est même la seule raison pour laquelle nous avons soutenu le dernier budget présenté par JC Gaudin. Or ce point a jusqu’à présent été absolument refusé par le PC. Ça promet pour la suite. »
• Lire le rapport du Cabinet Francis Lefebvre du 13 janvier 2009
• Comparer avec le rapport de la chambre régionale des comptes
Le rapport qui fait flop !
Une campagne, des manifestations, des engagements la main sur le cœur, Et pour 245 000 euros, un rapport qui permet de rétropédaler en justifiant une volte-face historique. Le journal en ligne Rue 89 a justement titré : « L'incinérateur incinérera et la gauche mange son chapeau ».
Rien de neuf dans cet onéreux rapport dont on peut lire la synthèse ci dessous.
Pour Philippe San Marco : « M. Guérini avait pris pendant la campagne électorale un engagement solennel qu'avec lui il n'y aurait JAMAIS d'incinérateur. Beaucoup de citoyens se sont prononcés en fonction de cette promesse. Or les arguments qui amènent à maintenir celui-ci étaient déjà connus pendant la campagne.
La Convention Citoyenne a donc eu raison sur des enjeux essentiels. Beaucoup de temps a été perdu pour que la sagesse l’emporte et que ses conclusions soient enfin reprises. C’est dans le même esprit qu’elle continuera son action au service des Marseillais. »
Lire l'audit
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