Actions citoyennes
01/08/2011- Philippe San Marco
Marseille by night : au sujet de la musique dans les lieux recevant du public
Le principe général d'interdiction est excessif et traduit en fait l'absence de politique de la ville de Marseille en la matière.
Il faut aborder cette question dans son ensemble et poser d'emblée le principe de la nécessaire cohabitation, ce qui est le contraire de l'interdiction de principe.
Ensuite, au cas par cas, regarder comment ce principe général peut s'appliquer.
En l'occurrence le cas de la cabane du Roucas semble clairement pouvoir faire l'objet d'une autorisation. L'incapacité de la ville à faire face aux problèmes difficiles (celui là n'est qu'un exemple) et son refus d'engager une vraie concertation avec tous les acteurs conduisent à ce que certains fassent n'importe quoi sans autorisation (c'est plutôt le cas autour du Vieux Port), tandis que d'autres n'ayant d'ailleurs pas demandé de dérogation se voient notifier une interdiction générale (c'est ce qui se passe sur les plages).
Il faut en sortir, se parler (dans le cas des plages le propriétaire c'est la ville qui devrait sans trop de difficulté arriver à parler à son locataire, et réciproquement), fixer un cadre général et le faire respecter par tous.
Bref, l'inverse de ce qui se fait actuellement.
Philippe San Marco
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