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Propos
de campagne...
Entre déclarations, conférences de presse et réactions
par courriel...
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Reçu
par courriel
J’ai
voté “utile” mais notre coeur est avec vous...
Comme
de nombreux électeurs de gauche, très inquiet de
l'état de la démocratie dans notre pays et encore
plus dans notre région, j ai vote "utile" hier,
même si votre programme est celui qui correspond le mieux
a mes idées. Hier avec de nombreux amis, nous avons fait
ce choix de vote du fait de notre analyse de la situation actuelle,
mais notre coeur est avec vous, nous espérons que dans
un futur proche la démocratie nous permettra de vous soutenir
par le vote et non plus de se sentir oblige de voter utile bonne
continuation
Sébastien
Imbert
La
réponse de Christian Caroz (Martigues)
Le
refus du vote utile est la condition même du maintien d'une
véritable démocratie dans notre pays
Sébastien,
Merci
de votre message. Il nous confirme que le combat que nous avons
mené avec la liste Région Citoyenne était
un combat nécessaire, même si les résultats
ne sont pas à la hauteur de ce que les idées que
nous avons portées représentent réellement
dans l'électorat. Mais vous comprendrez aussi que cette
situation pose question quant à la possibilité d'agir
pour changer vraiment la politique. Aussi je souhaiterais profiter
de votre courrier pour engager avec vous une vraie réflexion
afin que nous puission en tirer des leçons pour l'avenir,
même si ce ne sera sans doute pas avant 3 ans.
Pouvez-vous
me préciser pourquoi il vous a semblé utile de ne
pas voter pour vos convictions ? En quoi "l'état de
la démocratie", ainsi que vous le dites, sort-il renforcé
de l'élimination des forces politiques nouvelles qui tentent
d'apporter de l'éthique et de la participation citoyenne
dans le monde politique ?
Le
mode de scrutin des régionales est pourtant, parmi tous
les types de scrutins différents qui existent dans notre
pays, celui qui est le mieux à même d'assurer à
la fois une très grande liberté de vote, en conformité
avec ses propres idées, au premier tour tout en assurant
une majorité claire au second tour. Je vous rappelle, en
effet, que toute liste qui atteint ou dépasse 10 % des
suffrages exprimés au premier tour peut se maintenir au
second. Qui
pouvait sérieusement envisager que la liste de Michel Vauzelle
pouvait tomber en dessous de 10 % et être éliminé
du second tour ? Le premier tour n'est décisif
que pour les "petites" listes comme la notre : franchir
la barre des 5 % permet d'être remboursé des frais
considérables occasionnés par cette élection
(100.000 euros pour notre liste), permet aussi et surtout de peser
sur la liste de gauche en tête afin de tenter d'infléchir
son programme politique dans le cadre de négociations possible
pour fusionner les listes. Franchir les 5 % est donc le seul moyen
pour des forces naissantes comme les notres de faire avancer leurs
idées et d'obtenir quelques élus pour les défendre.
Pour les "grandes" listes seul compte réellement
le deuxième tour puisque celle qui sera alors en tête
obtiendra à ce tour décisif la prime de 25 % des
sièges et donc la majorité absolue au sein de l'assemblée
régionale.
Je
ne vois donc pas quel risque il pouvait y avoir pour la démocratie
à voter au premier tour pour notre liste. D'ailleurs dans
8 régions de France les verts ont présenté
une liste concurrente à celle du PS et le PCF a fait de
même dans 8 autres régions. Ces listes ont réalisés
en moyenne plus de 8 % des voix et leur présence n'a en
rien affaibli la situation de la gauche qui se trouve au contraire
aujourd'hui, après fusion de ces listes, en situation de
l'emporter dans la plupart de ces régions.
Le
fameux "vote utile" est en réalité une
invention de propagande du parti socialiste pour assurer son hégémonie
sur le reste de la gauche et tenter d'étouffer dans l'oeuf
tout ce qui pourrait venir le remettre en cause et l'obliger à
laisser quelques places d'élus à d'autres sensibilités
de la gauche.
Autant
cette question peut se poser à l'occasion des présidentielles,
ainsi que nous l'avons vécu le 21 avril 2002, parce que
seul les deux premiers restent en piste au second tour, autant
cette question n'a aucun sens pour des élections où
tout risque d'élimination de la gauche est exclu. D'ailleurs
la multiplicité des candidatures, que la gauche a pratiquement
toujours réalisé dans le passé au premier
tour entre PS et PCF, non seulement ne l'a jamais empêché
de gagner des élections mais permet au contraire d'élargir
l'électorat au premier tour et de disposer d'un potentiel
plus fort pour le deuxième. A l'inverse, l'élection
qui a été la plus catastrophique pour la gauche
s'est déroulée en juin 2002 alors que la gauche
n'avait jamais présenté autant de candidatures uniques.
Si
ce "vote utile" devait se systématiser, ainsi
que tente de la faire le PS, alors ce serait la fin de toute possibilité
d'émergence de forces politiques nouvelles à gauche.
On entrerait dans la sclérose politique généralisée,
clientélisme et notabilisme remplaceraient définitivement
le débat d'idées.
C'est
pourquoi, il me semble, contrairement à ce qui a motivé
votre décision, que le refus du vote utile est la condition
même du maintien d'une véritable démocratie
dans notre pays. Accepter de ne pas voter pour ses propres idées,
par peur de l'extrême droite, c'est donner une première
victoire aux forces qui combattent la démocratie. Face
à la haine et à l'intolérance, il n'y aura
de victoire qu'en affirmant haut et fort ses propres convictions,
au premier rang desquelles la liberté de vote.
Christian
Caroz
Candidat sur la liste région Citoyenne
Recu
par courriel
J'irai faire ma procuration le plus tôt possible.
Bonjour,
Je vis sur Paris mais Provençal d'origine, de vote, et
de coeur. Je ne pensais pas voter (ce qui aurait été
une 1ere dans ma vie), pour des raisons que nous sommes nombreux
à partager je pense. Mais je suis rentré le week
end dernier et j'ai lu les tracts. Quand j'ai vu les quelques
idées de la liste "Région Citoyenne",
je me suis dit que j'irai faire ma procuration le plus tôt
possible. Les enjeux forts soulignés correspondent à
mes préoccupations de développement local : exprimer
le potentiel endogène de notre région, s'ouvrir
aux autres régions de la Méditerrannée, l'articulation
global/local (chère à M. Ellul), promouvoir une
réelle démocratie participative et aller vers un
développement équilibré de nos territoires.
Bon courage, Amicalement
Julien MONTEL
Votre
profession de foi m'a convaincu
Comme
beaucoup d'électeurs de la région je crois je n'étais
pas très satisfait d'avoir à choisir plus ou moins
pour les élections régionales entre Vauzelle et Muselier.
Je suis plutôt de sensibilité centre-droit (j'ai voté
Bayrou au premier tour des Présidentielles en 2002), soutiens
tout à fait le gouvernement dans les réformes de fond
qu'il a pu engager et que la défunte gauche plurielle avait
éludées (les retraites notamment), mais la question
qui nous est posée lors des Régionales n'est pas celle-là
à mon avis. Franchement, j'ai été très
heureusement surpris de lire cette semaine votre profession de foi,
sobre (papier recyclé ?), élégante, pédagogique
et très bien construite.
Une seule comparaison concrète : Muselier nous promet "21
lycées pour le 21e siècle" (il faudrait lui dire
que le mandat régional ... ne dure pas 100 ans !), Vauzelle,
"16 lycées" à peu près dans les mêmes
termes emphatiques, et vous, sans donner de tels chiffres, "pas
un lycée avec plus de 800 élèves". Question
: qui a vraiment le souci du citoyen-lycéen ? Tout est à
peu près à l'avenant. Il suffit franchement de savoir
et de vouloir lire les différentes professions de foi pour
se faire, assez rapidement, une religion, et aujourd'hui je comprends
moins encore cette abstention qu'on nous prédit, c'est alors
un effet de l'illettrisme à mon avis. Tout en vous disant
discrètement "de gauche", vous avez l'élégance
de ne pas commencer par expliquer en quoi le gouvernement est "ultra
(et pourquoi pas ultra ultra ultra ?) libéral", mais
bien en rappelant les enjeux de ce scrutin et en détaillant
vos propositions concrètes. Cette rigueur, cette probité
m'ont beaucoup plus. Sur le fond il y a beaucoup de bon sens dans
vos propositions, notamment fiscales, écologiques et économiques.
Je voterai donc pour vous au premier tour.
Comme j'aimerais aussi pouvoir voter pour vous au second, j'essaie
de vous faire de la publicité oralement ou par email. Je
constate que pas mal de gens vont voter PS les yeux fermés
avec la peur du "risque FN". Bref, les sondages feraient
faire n'importe quoi. Je vous souhaite bonne chance. Franchement,
merci d'exister !
Pierre-Yves Dufeu
Pourquoi
je voterai pour votre liste dimanche
•
parce que je ne peux plus voter pour une gauche plurielle qui nous
a floués et qui n’a pas appliqué les programmes
pour lesquels elle a été élue.
•
parce que j’exècre l’intolérance je ne voterai
pas pour la liste LCR-LO (entre autre parce qu’ils ont exclu
Benoît Hubert de leur liste pour participation à une
manifestation à titre personnel).
•
parce
que votre liste reflète la diversité des citoyens
de notre région et cela aucune liste ne l’a pris en
compte à fortiori aucune liste de gauche.
•
Pour
ce qui est du programme ma priorité va vers l’emploi
et surtout l’emploi pour les jeunes. Il ne peut y avoir d’intégration
sans emploi.
Bonne chance. Rachida Lambert (Manosque)
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L'approche
régionaliste, c'est quoi ?
Bonjour,
La
liste "Région citoyenne" présente un nombre
non négligeable de candidats sous l'étiquette "régionaliste".
Votre site web ne développe pas vraiment l'apport de cette
mouvance a votre initiative. c'est dommage.
Que
ces candidats se sentent proches de vos idées, je n'en doute
pas. Que des élections régionales motivent des "régionalistes",
je le comprend. Mais quelles sont les idées politiques concrètes
apportées par cette étiquette, je ne le comprends
pas (les deux ou trois points avances sur la langue ne me semblent
pas justifier une présence aussi forte des candidats).
Cordialement,
André Durand
La
réponse d'Hervé Guerrerra
Monsieur,
J'ai
bien pris connaissance de votre message et vous remercie de votre
question. Sur le fond Région Provence, fédération
provençale du Partit occitan, met en débat plusieurs
éléments, dont certains sont effectivement repris
dans le corps des propositions. Je vais m'efforcer d'en expliciter
quelques uns.
La
nécessité de construire la région en tant qu'espace
de démocratie, de solidarité et de citoyenneté.
Bien avant les lois de décentralisation de 1982, les régionalistes
se battaient non pas pour une décentralisation administrative,
qui favorisait le département vieille structure de notables
et dont la définition reste "joindre le chef lieu en
une journée de cheval", mais pour une régionalisation
qui aille jusqu'au citoyen et emporte la participation du plus grand
nombre. Autre idée, nous demandons que les compétences
de l'institution régionale soient élargies. Par exemple
en donnant à la région la gestion directe de fonds
européens, par exemple en l'autorisant à mettre et
gérer en commun un certain nombre de compétences avec
d'autres régions limitrophes, par exemple, en ce qui nous
concerne, en lui donnant la possibilité de défendre
la spécificité de l'agriculture provençale
aux niveaux ministériel et européen.
Nous
voulons simplifier l'organisation administrative française,
nous nous inscrivons dans une logique "6ième république"
qui rapprocherait les décisions des citoyens qu'elles concernent
en favorisant deux structures:
1)
Les communautés de commune ou pays, dont le regroupement
doit être assuré en cohérence avec les bassins
de vie et d'emploi des habitants, dont l'élection au suffrage
universel des conseillers communautaires, qui gèrent de l'argent
public, est absolument nécessaire. La situation actuelle
est intolérable on a réinventé le suffrage
censitaire. De plus en plus, les compétences sont déléguées
aux communautés et cette structure pourtant porteuse d'espoir
et plus cohérente que les 36 000 communes reste désespérément
opaque. La rendre transparente et démocratique reste un combat
à mener.
2)
La région qui doit construire, en fédérant
les initiatives associatives et citoyennes, une identité
originale et nouvelle.
Ces
deux niveaux se répartissant les compétences du département
il devrait, à terme, disparaître.
Faire
émerger une interrégion occitane: La Provence, terre
méditerranéenne, doit travailler avec les autres régions
occitanes du Midi, du Sud de la Loire. Pour construire une Europe
différente, mieux équilibrée au Sud, une Europe
des peuples et des régions solidaires nous avons besoin de
régions économiquement et culturellement dynamiques.
Or si nous voulons coopérer avec nos voisins italiens ou
catalans nous sommes face à l'équation suivante le
budget de la generalitat de Catalunya dépasse les 12 Milliards
d'Euros, celui de Provence Alpes Côte d'Azur est d'1 milliard
d'Euros. Les régions de programme actuels sont donc inadaptées
à une construction européenne harmonieuse. L'Occitanie,
macro-région européenne, nous semble à l'inverse
un espace cohérent. Nous soulignons également la nécessaire
solidarité de l'arc latin avec l'arc méditerranéen:
développement des programmes d'échanges économiques
et culturels, de formation
La
langue d'Oc qui structure l'espace occitan a fondé un patrimoine
millénaire et toujours vivant. Aujourd'hui cette langue est
en danger. Après avoir été chassée de
l'école de Jules Ferry elle est aujourd'hui menacée
par le modèle hyper libéral qui entend imposer une
langue et une culture "Mac Do" uniques. Promouvoir cette
langue c'est protéger toutes les autres, français
compris. Le respect des cultures minoritaires est à l'instar
du combat pour la bio diversité. Quand une langue meurt,
quand une espèce disparaît c'est toute la planète
qui s'appauvrit et au final l'avenir de l'Homme qui est menacé.
De
plus cette langue, cette culture ont toujours eu vocation intégratrice.
L'histoire de la Provence est l'histoire des immigrations et de
l'intégration. Sur cette vielle terre, héritière
des grecs et des romains, de l'agora et du forum les nouveaux arrivants
ont parlé naturellement provençal. C'était
une première étape dans l'intégration, une
première marche vers la citoyenneté. Aujourd'hui dans
les cités, les quartiers les "nouveaux arrivants"
ont repris notre accent et s'expriment dans ce que les spécialistes
appellent le francitan, mélange de français et d'occiatn.
Ils sont au stade vélodrome "fiers d'être marseillais"
sans distinction d'appartenance ethnique, sans discours communautaires
diviseurs. Le modèle multi culturel que nous appelons de
nos voeux valorise une langue et une culture qui doit avant tout
nous rassembler, qui doit retisser un lien social mis à mal
par le chômage et des conditions socio économiques
que, par ailleurs, la droite actuellement au pouvoir aggravent.
Nous
entendons promouvoir un modèle économique basé
sur la première richesse de cette région: la diversité
de ses habitants. En valorisant toutes les langues nous ouvrons
un champ d'investigation fabuleux pour l'économie et l'emploi.
Trop souvent nous avons oublié que la relation économique
est avant tout une relation d'échange. Avec toutes les langues
de toutes les immigrations nous disposons d'un atout fabuleux pour
nouer des relations avec tous les pays du monde.
Autre
défi nous voulons que Marseille retrouve son rôle de
capitale économique régionale et que les pays d'Aix
et d'Avignon ne devienne pas le lieu d'habitat alors que le lieu
de travail serait Lyon ou Paris. Nous voulons en finir avec le gigantisme
de projets décidés ailleurs et qui ne correspondent
ni au besoin des usagers quand il s'agit de services ni à
la formation des provençaux quand il s'agit d'emploi. Je
donnerai deux exemples concrets. Le TGV, sans maillage secondaire,
ne résout en rien le problème des habitants qui tous
les jours sont condamnés à des autoroutes saturées,
à une pollution automobile, facteur de mal vivre et de pathologies
respiratoires de plus en plus inquiétantes. Le projet ITER
s'il s'implante à Cadarache ne résoudra en rien le
problème du chômage, les demandeurs d'emploi locaux
n'ayant pas les formations adéquates. Il aggravera, au contraire
une situation du foncier catastrophique qui petit à petit
fait de la Provence un bronze cul et une maison de retraite dorée
pour l'hyper richesse européenne.
Enfin
nous avons envie que les habitants de cette région, tous
les habitants n'habitent pas dans une PACA sans histoire mais dans
une Provence soucieuse de l'équilibre social entre riches
et moins riches, géographique entre pays et arrière
pays, économique entre métropoles et ruralités.
Voilà
quelques idées (la liste n'est pas exhaustive) dont je ne
suis pas sûr qu'elles soient le monopole des régionalistes,
en tout cas j'espère qu'elles auront retenu votre attention
et je me tiens à votre disposition pour poursuivre cet échange.
Coralament
Hervé GUERRERA
Pour Région Provence, Partit Occitan, Fédération
Régions et Peuples solidaires
+ d'infos sur http://occi.free.fr
http://perso.wanadoo.fr/regionprovence/index.htm,
http://membres.lycos.fr/poc/
L’OPA
de Vauzelle sur Attac, suite
Comité
Local ATTAC-Pays d’Aubagne: Attac ne présente, ne soutient
ni ne cautionne aucun candidat, et toute référence
à un quelconque soutien des adhérents d'Attac ne peut
être qu'abusive
Pour
info, voici copie du courrier adressé à M. Vauzelle
par le Comité local d'Attac Pays d'Aubagne. Une copie de
cettre lettre a été adressée à nos adhérents
ainsi qu'au CA national d'Attac et à l'ensemble des commité
attac du 13.
Sylvie Pillé Co-Présidente
Monsieur,
Dans le cadre de votre campagne électorale pour le renouvellement
du Conseil Régional PACA, il apparaît que vous multipliez
publiquement des propos sur votre appartenance à Attac. L'une
des dernières occasions fut votre prestation dans une émission
avec le journaliste Karl Zéro sur Canal plus.
Or,vous le savez sans doute, Attac a demandé à ceux
de ses membres qui sont candidats à une élection politique,
de veiller à ce que leur qualité de membres d'Attac
ne soit jamais mentionnée publiquement par leurs têtes
de liste ou par eux-mêmes En effet Attac ne présente,
ne soutient ni ne cautionne aucun candidat, et toute référence
à un quelconque soutien des adhérents d'Attac ne peut
être qu'abusive.
En conséquence, l'association Attac a annoncé clairement
qu'elle dénoncerait immédiatement l'utilisation abusive
de son nom.
Nous vous demandons donc instamment de vous conformer au code de
bonne conduite adopté par le Conseil d'administration d'Attac
France le 6 décembre 2003.
Nous informons par ailleurs le CA d'Attac France de notre démarche
et nous la rendons publique auprès de la presse et des adhérents
d'Attac.
Recevez, Monsieur, l'assurance de notre considération,
Pour
le CA d'Attac- Pays d’Aubagne, Aubagne, le 17 mars 2004
Sa
Co-présidente : Pillé Sylvie
Lettre
de Cannes
reçue
Je
voterai évidemment pour vous...
Marseille
est loin, à 66 ans je ne songe pas vous apporter beaucoup
de punch mais au moins mon appui... Déçu du PS où
j'ai milité, j'y ai même été secrétaire
de section à Pelissanne du temps de Pezet... mais que de
déceptions !!!
Ma question : et sur les Alpes Maritimes que faites-vous! C'est
un département difficile mais il y a des hommes et des femmes
qui sont de gauche et qui méritent bien de vous connaître.
Je viens seulement
d'apprendre votre existence en recevant les listes pour les régionales...
Je voterai évidemment pour vous . J'espère que vous
trouverez assez de dynamisme pour vous faire connaître...
et ne pas sombrer dans l'oubli comme tous ces mouvements de gauche
trop intellectualisés et qui oublient qu'il y a à
gauche beaucoup de braves gens qui ne se reconnaissent pas dans
une gauche trop en col blanc.
Georges
Monnier, retraité de l'éducation Nationale
-Cannes--La Bocca-06
Réponse
Monsieur MONNIER,
Je
m'appelle Alain MAYOL, j'ai 46 ans et suis l'un des candidats (dans
le 05, pour des raisons pratiques) de Région Citoyenne. Je
suis très touché par votre lettre et vous en remercie.
J'ai moi-même habité CANNES durant quelques années
et de ce fait, je comprends mieux votre amertume...
Rassurez-vous quant à l'élan de notre mouvement. Ce
n'est pas une vaguellette mais plutôt une lame de fond qui
grandit lentement mais sûrement. Les femmes et hommes qui
composent ce courant, sous la houlette charismatique et intègre
de Philippe SANMARCO, ne sont pas des pros de la politiques mais
des politiciens des familles, comme il existe des médecins
des familles.
Au-delà des combats et des clivages étriqués,
tous partagent des valeurs humaines et culturelles rassurantes en
ces temps de famine intellectuelle. Monsieur MONNIER, j'habite près
d'Aix en Provence, et ne peux donc vous offrir que ce soutien lointain
mais bien sincère. Insistez et espérez ! Les temps
du vrai changement d'hommes et de pratiques douteuses ne sont plus
très loin. Rejoignez ceux qui partagent cette sympathie prêt
de chez vous et faites vivre là-bas cet idéal, nous
vous y aiderons.
Mon adresse : alainmayol@hotmail.com
D'autres
combats viendront après celui-là ! Bien cordialement
A.M.
Le
Collectif TEMAIX = Train Express Marseille Aix
Le train
Marseille Aix dans les élections du 21 mars
Notre
Collectif* se bat pour un programme global de transports performants
sur cet axe, impliquant la valorisation optimale de la ligne ferroviaire,
à l’opposé du projet actuel de « modernisation
», partiel, inadapté aux besoins, et non inclus dans
un plan d’ensemble.
Ce programme est de la responsabilité de nos élus
au Conseil Général des Bouches du Rhône et au
Conseil Régional Provence- Alpes- Côte d’Azur
(PACA).
C’est pourquoi, nous avons adressé un questionnaire
aux différents candidats qui se présentent aux prochaines
élections …et qui avaient fait connaître leur
adresse.
La
plupart des candidats n’ont pas répondu
même trois jours après le délai indiqué.
Pour les listes régionales, il s’agit de celles conduites
par :
Mme Vidal-Daumas et MM. Macary, Miran, Muselier, A.Vauzelle,
M.Vauzelle, F.Vidal.
Pour les candidats au Conseil Général, il s’agit
de MM. Dagorne, Guinde, Salord (Aix), Amiel et Fabre-Aubrespy (Les
Pennes), Carbuccia, Collet-Fenétrier et Rossi (Marseille).
Nous sommes donc obligés de constater que c’est notamment
le cas pour les candidats déjà en place et pour ceux
qui ont le plus de chance de les remplacer.
Par honnêteté, nous avons consulté le programme
des deux principales listes régionales
Cinq
réponses, toutes pour plus de train
Il s’agit de trois « têtes de liste » régionales
:
- Samuel JOHSUA (LCR- LO)
- Alain PERSIA (Union de la Droite Républicaine et Souverainiste)
- Philippe SANMARCO (Région Citoyenne)
et de deux candidats au Conseil Général des Bouches
du Rhône
- Cyril DI MEO (Verts, canton d’Aix Sud-Ouest)
- Patrick MAGRO (Parti Communiste, canton des Pennes Mirabeau)
Tous affirment leur bonne connaissance des besoins qui justifie
l’urgence impérieuse d’offrir un service ferroviaire
moderne comme alternative à la voiture pour les transports
quotidiens.
Ils sont également d’accord, avec quelques nuances,
pour l’élaboration d’un véritable schéma
de transports, associant toutes les institutions et toute la population
; enfin ils plaident pour un rééquilibrage des investissements
en faveur du rail.
Quatre
critiques du projet actuel
Ils reconnaissent l’absurdité de son élaboration,
le gaspillage financier qui en résulte, voire le fait qu’il
risque de compromettre définitivement l’avenir.
Seul P. Magro estime que ce projet constitue une première
amélioration.
Trois
partisans de son retrait
C’est le choix des listes régionales conduites
par S.Johsua et P.Sanmarco,
et du candidat C.Di Meo pour le canton d’Aix-SO.
Le candidat du canton des Pennes, P.Magro, penche plutôt pour
une formule d’amélioration du projet et de définition
du complément.
Quant à la liste régionale d’Alain Persia, elle
a besoin d’étudier le dossier avant de se décider.
Maintenant,
à vous d’agir par votre vote !
Le
questionnaire (comme toutes nos analyses) est disponible
sur le site www.ecoforum-paca
(voir « Collectif TEMAIX » dans la liste des associations
membres du réseau)
Il a été adressé le 23 et 24 février
aux candidats qui avaient fait connaître leur adresse, soit
:
-
10 listes sur les 13 prévues pour la Région
-
10 candidats (sur une vingtaine ?) pour les 3 principaux cantons
concernés : Marseille- Saint Barthélemy, Les Pennes
Mirabeau, Aix- Sud-Ouest.
Nous avions indiqué la date limite du 7 mars ; nous avons
attendu jusqu’au 10.
(Au moment d’imprimer ce tract, nous venons de recevoir les
réponses trop tardives de M.Muselier et de M.Salord)
Parmi
les points originaux des réponses reçues, signalons
:
- les
déclarations d’actions déjà entreprises
en faveur de meilleurs transports par P.Sanmarco (cm de Marseille)
et C.Di Meo (communauté du pays d’Aix)
-
les réserves de S.Johsua sur la décentralisation
des services publics et son souhait de réviser le statut
trop commercial de la SNCF ; celles d’A.Persia sur une coordination
qui menacerait la souveraineté des petites collectivités
-
les propositions de P.Sanmarco et C.Di Meo pour répartir
les investissements entre rail et route : 75/25 pour le premier
et 70/30 pour le second
-
et leurs libres compléments :
. S.Johsua : penser aux problèmes d’accessibilité
et de prix
. A.Persia : ne pas négliger l’entretien des routes
et les transports urbains
. P.Sanmarco : les documents de TEMAIX sont placés sur
le site Internet de sa liste
. C.Di Meo : pourquoi pas des couloirs réservés
aux cars sur autoroute Aix Marseille ?
. P.Magro : il vaut mieux consommer les crédits que faire
du juridisme
Sur les sites Internet des deux principales listes régionales,
nous avons pu constater :
- la
liste conduite par Renaud Muselier parle peu des investissements
ferroviaires (sauf le TGV vers Nice pour « ouvrir la région
aux voies du monde »), mais développe (chapitre qualité
de la vie) « des idées innovantes pour mieux circuler
», telles qu’une carte de transports unique, une amélioration
de la sécurité, des gares « multiservices
» et une fédération des institutions responsables
-
la liste conduite par Michel Vauzelle annonce un schéma
prévisionnel des transports, la création de 340
liaisons TER supplémentaires (en plus des 460 existantes),
l’achèvement du doublement de la ligne Marseille-Aix
et le début de la réouverture de Gardanne-Carnoules.
Cf www.vauzelle2004.org et www.muselier2004.com… où
vous pouvez poser vos propres questions !
Le
Collectif TEMAIX = Train Express Marseille Aix
Il regroupe des associations et comités de quartier
de toutes les communes concernées par cette ligne.
Il s’est constitué en 2003 face à l’incohérence
du projet de « modernisation » de la ligne, pour
en obtenir le réexamen dans le cadre d’un réseau
type métro régional, et donc d’un programme
d’ensemble des travaux permettant une desserte adaptée
aux besoins de toutes les populations résidant dans
et entre ces deux villes, ainsi qu’à leurs périphéries.
Un tel programme est un préalable à toute définition
de « phases » et plus encore à tout début
de travaux. C’est pourquoi il a été déposé
un recours en Conseil d’Etat pour faire annuler la déclaration
d’utilité publique du projet actuel.
Adresse du secrétariat 17 avenue de Roquefavour 13015
Marseille ;
Fax 04.91.65.11.00 E-mail contact@cepg.org |
Réaction
par courriel
Ben, 12
mars 2004
CA
Y EST JE ME SUIS DECIDE, MOI, BENJAMIN VAUTIER-GIRAUD dit BEN je
ne sais pas ce qu'il en est pour vous, mais pour moi c'est décidé
JE VOTE DANS MA REGION POUR : REGION CITOYENNE
C'est la seule liste qui, dans les dépliants que j'ai reçus,
dit trois mots en Occitan
OCCITAN BOULEGUEN LOU PAIS
Ce n'est pas beaucoup mais c'est mieux que rien et il est, entre
autres, écrit
" UNE REGION QUI RESPECTE L'IDENTITE HISTORIQUE DE SON TERRITOIRE,
SA CULTURE D'OC MILLENAIRE ET QUI S'ENRICHIT DES CULTURES VENUES
D'AILLEURS"
J'aurais bien sûr, préféré voir la liste
demander, noir sur blanc, à la France de ratifier LA CHARTE
DES LANGUES MINORITAIRES. Elle ne le fait pas c'est dommage.
Un peu contradictoire aussi dans la mesure où les ALTER MONDIALISTES
NE SONT PAS pro-Occitans.
Voilà, maintenant pour savoir quels sont quelques uns de
mes arguments :
JE CROIS QUE si la France veux intégrer l'Europe d'une façon
non impérialiste elle doit se décentraliser culturellement
comme le font les autres nations. Et accepter l'idée d'une
europe de la diversité
JE CROIS QUE aucune création n'est spontanée on ne
crée pas à partir de rien. Le style, c'est la manière
d'un peuple de se répéter sur le plan formel. Cette
répétition a pour but d'affirmer, de souligner et
de garder en mémoire la différence. Elle passe par
la langue, la musique, les formes (architecturales, etc.), la cuisine,
ainsi que la peinture. Quand le peuple catalan danse la Sardane,
interdite par Franco, c'est son style qu'il défend. Quand
Nîmes vibre dans ses arènes pour l'art tauromachique,
c'est également un peuple qui souligne sa différence.
JE CROIS QUE il ne faut jamais sous-estimer les effets de contagion.
Il est tout à fait possible que le vent identitaire qui souffle
un peu partout réveille les peuples plus vite qu'on ne s'y
attend. Les puissances dominantes auront alors beau vitupérer
contre les nationalismes soi-disant exacerbés, les archaïsmes
etc., et contrôler les médias, rien n'y fera : les
peuples à qui on maintient la tête sous l'eau voudront
la sortir pour respirer.
JE CROIS QUE à la question : Le Pen serait-il positif ou
négatif pour l'épanouissement de la culture, de la
langue, de l'avant garde, de l'identité niçoise ?
je réponds NON Autant je conçois qu'un habitant du
nord de la France puisse trouver dans le discours la France aux
français de Le Pen une certaine satisfaction, autant je ne
le conçois pas pour un Corse, un Basque ou un Niçois.
Ce dernier, par exemple est conscient que Nice a une spécificité
Occitane qu'il veut non seulement préserver mais voir s'épanouir.
Or quel
que soit le discours écologiste ou régionaliste de
Le Pen, il ne le cache pas, son épicentre politique, économique
et culturel se situe dans la France du Nord, ce n'est pas Caterina
Ségurane c'est Jeanne d'Arc.
JE CROIS QUE la France ne peut pas se prévaloir de faire
la morale aux autres impérialismes si elle même, en
refusant la charte des langues minoritaires, agit en impérialiste.
JE CROIS QUE tous les efforts pour permettre l'épanouissement
de l'Occitan ou du Nissart ne serviront à rien s'il n'y a
pas, en plus de l'enseignement dans les écoles, des radios
et des télévisions en Occitan avec des programmes
originaux.
• pour réaliser cela il faut un combat, une volonté
politique car la défense d'une langue et d'une culture sur
un territoire par un peuple qui ne veut pas voir sa langue disparaître
est partout dans le monde une affaire de revendication culturelle
politique (voir au Québec la loi 101) c'est-à-dire
une question d'imposition de quotas à la télé,
à l'école, etc., voir le Kurdistan etc
• Une langue meurt quand on ne prend pas des mesures concrètes
contre les rouleaux compresseurs qui sont, depuis plus de cent ans,
en marche pour la faire disparaître.
• Les mesures politiques à prendre sont de l'ordre
de quotas, de décrets de
programmes pour l'éducation nationale, pour les médias
etc.
JE CROIS QUE une langue qui meurt est une vision du monde - un peuple
- une culture qui meurent.
|
Repères
"la
Région, à quoi ça sert ?"
En
résumé, donc :
1. Education, la formation et l’apprentissage (36%),
2. Transport régional par rail (15%) .
3. Aménagement de la Région (19%)
4. Economie, emploi, culture et divers (15%)
5. Fonctionnement (16%) |
Qui
sont les élus ?
Une information sur la composition du Conseil Régional
me paraît elle aussi d'intérêt.
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(1) |
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(2) |
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(1)
Dont 3 ex-MNR de Mégret
(2) Lucien Weygand + 2 ex-MNR
* Remarque : un siège de gauche a été
annulé par "mécompte". |
A nous maintenant de recomposer ce paysage. Sachant que nous n'aurons
que les élus que nous méritons... Il
est encore temps de "mériter".
Attac
Marseille
Réponse
à Michel Vauzelle
"Monsieur,
Nous vous rappelons par la présente les termes du courrier
adressé à votre attention à M. DUMONTEL le
19 décembre 2003.
Nous vous indiquions que l’association Attac a demandé
à ses membres, candidats à une élection politique,
de veiller à ce que leur qualité de membres d’Attac
ne soit jamais mentionnée publiquement par leurs têtes
de liste ou par eux-mêmes.
Attac ne présente, ne soutient ni ne cautionne aucun candidat,
et toute référence à un quelconque soutien
des adhérents d’Attac ne peut être qu’abusive.
Comme nous vous l’indiquions, l’association Attac a
annoncé clairement qu’elle dénoncerait immédiatement
l’utilisation abusive de son nom.
Or, il apparaît que vous multipliez publiquement des propos
sur votre appartenance à Attac.
L’une des dernières occasions fut votre prestation
dans une émission avec le journaliste Karl Zéro sur
Canal plus.
Nous vous demandons en conséquence une nouvelle fois de vous
conformer au code de bonne conduite adopté par le Conseil
d’administration d’Attac France le 6 décembre
2003.
Nous informons par ailleurs le CA d’Attac France de notre
démarche et nous la rendons publique auprès de la
presse et des adhérents d’Attac.
Recevez, Monsieur, l’assurance de notre considération,"
Pour
le CA d’Attac Marseille, Jean-Paul Garagnon
E-mail : accueil.marseille@attac.org
Communiqué
Lycée
: notre région à la traîne
Le
journal Les Échos a publié le 8 mars dernier un dossier
« d’audit des régions » qui révèle
une situation gravissime de Provence Alpes Côte d’Azur.
La Région apparaît 21e sur 21 pour les investissements
et encore 21e sur 21 régions métropolitaines pour
l’investissement dans les lycées. Même le fameux
contrat de plan est le 21e sur 26 régions françaises.
En matière de formation professionnelle, Provence Alpes Côte
d’Azur est à la traîne en 16e position. Quant
aux transports ferroviaires, ils représentent 150 euros par
habitant de dépenses alors que le Limousin consacre 296 euros
et l’Alsace, 262 euros sur la période 1998 à
2003.
Provence Alpes Côte d’Azur apparaît ainsi médiocrement
dans tous les classements comme une région en bas de tableau,
une région qui n’a pas su mobiliser des moyens au service
d’une politique clairement définie. En six ans, le
conseil régional du Limousin aura dépensé 1
526 euros par habitant, celui du Nord Pas de Calais 1 408 euros,
celui de Provence Alpes Côte d’Azur 1 147 euros.
« Le plus regrettable de ces chiffres, souligne
Philippe Sanmarco, est celui des lycées. Le
dernier mandat marque un recul de 55 % sur l’investissement
lycée, alors que beaucoup de lycées sont en surnombre,
que leur état est indigne. Je vous renvoie à la quatrième
mesure citoyenne de notre programme : Pas de lycée au-dessus
de 800 élèves. Un plan de six ans permettra de diminuer
les effectifs, d’implanter de nouveaux établissements
à taille humaine dans les quartiers abandonnés, de
créer de nouveaux lycées professionnels. Un programme
expérimental de création de 1 000 places d’internat
accompagné sera mis en place. »
«
Aujourd’hui, souligne Lilia Parisot,
tête de liste dans le Pays niçois, la région
Provence Alpes Côte d’Azur (avec cette particularité
d’avoir deux académies) compte près de 260 lycées
avec des effectifs allant jusqu’à 2 560 élèves
! C’est Dumont d’Urville dans le Var qui détient
la palme du plus grand lycée de France avec 2 560 élèves
! Ce sont de vraies machines qui accueillent nos enfants. Des machines
infernales où l’accueil, la surveillance, la vigilance,
voire la qualité des enseignements ne peuvent aujourd’hui
répondre aux missions éducatives. Pour lutter contre
l’échec scolaire, il est urgent de revenir à
des lieux d’enseignement, de vie à taille humaine.
Nous pensons que nous ne pouvons pas dépasser une capacité
de plus de 800 élèves. Un plan de six ans permettrait
d’aller vers une diminution d’effectifs par la création
de nouveaux établissements sans oublier les lycées
professionnels. Toutes les études sur la question de la violence
montrent que les effectifs sont un des facteurs déterminants
de hausse de la violence. »
Dans les quartiers nord de Marseille, Tahar Rahmani
déplore le manque cruel de constructions neuves. "Nous
avons seulement deux lycées généralistes et
deux lycées techniques publics, tous en sureffectifs, pour
une population de 250 000 habitants. Il faut d’urgence construire
un nouveau lycée généraliste et un lycée
technique. »
Au-delà des chiffres et des classements, l’enjeu est
bien de construire une région plus humaine, donc une région
qui investit pour sa jeunesse. C’est le combat de Région
citoyenne.
Marcel
Siguret
“L'association
Attac ne soutiendra aucun candidat ou liste, n'en présentera
évidemment aucun ou aucune, et interdira à quiconque
- individu ou liste - de se réclamer d'Attac”
Voici
le document que nous avons adressé au secrétariat
de Mr Vauzelle quand
on nous a signalé sa référence comme membre
d'Attac et qui est valable pour
tout candidat membre d'Attac.
Attac et les élections de 2004 : Guide de bonne conduite
pour les membres de l'association
En 2004, trois élections auront lieu en France : les cantonales,
les régionales et les européennes. Faire acte de candidature
à l'un de ces scrutins est une démarche civique qu'Attac
ne peut que saluer et encourager, notamment chez ses adhérents.
Toutefois cette démarche ne peut qu'être individuelle,
et ne saurait engager l'association ni de près ni de loin
: Attac est et entend rester un mouvement d'éducation populaire
tourné vers l'action. Le Conseil d'administration rappelle
sa position déjà rendue publique dans le passé
: l'association ne soutiendra aucun candidat ou liste, n'en présentera
évidemment aucun ou aucune, et interdira à quiconque
- individu ou liste - de se réclamer d'Attac. Pour éviter
toute confusion, le Conseil d'administration demande aux membres
de ses instances statutaires (Conseil d'administration, Conseil
scientifique et personnes physiques membres du Collège des
fondateurs) qui envisageraient d'être candidats à l'un
ou plusieurs des scrutins prévus en mars et juin 2004 de
se mettre en congé de leurs responsabilités à
compter du 1er janvier 2004 et jusqu'à la fin de la période
électorale. S'ils sont élus, les membres d'Attac concernés
ne pourront pas recouvrer leurs responsabilités. Le Conseil
d'administration demande aux comités locaux d'Attac de s'inspirer
de cette règle pour les membres de leurs conseils d'administration
ou, s'ils n'en possèdent pas, de leurs structures d'animation.
Il leur appartiendra, le cas échéant, d'élire
des remplaçants pour assurer la continuité du fonctionnement
des comités.
En
tout état de cause, les membres d'Attac susceptibles d'être
candidats, soit individuellement soit sur une liste, et qu'ils exercent
ou non des responsabilités aux niveau national ou local,
devront en informer le siège national ou leur comité
avant le 1er janvier 2004. Dans cette hypothèse, ils devront
veiller à ce que :
• leur qualité de membres d'Attac ne soit jamais mentionnée
publiquement par leurs têtes de liste ou par eux-mêmes,
notamment dans les élections cantonales qui se déroulent
au scrutin uninominal.
• que les matériels électoraux (affiches, tracts,
professions de foi) ne comportent aucune référence
à Attac. Si ces règles étaient enfreintes par
un de ses membres, Attac dénoncerait immédiatement
l'utilisation abusive de son nom.
Le Conseil d'administration d'Attac, 6 décembre 2003.
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Se
loger est un droit
Non, le logement n’est pas une marchandise
50
ans après le retour de l’abbé Pierre sur la
scène publique, son appel à la solidarité sonne
comme un dramatique échec des politiques nationales du logement
conduites depuis une vingtaine d’années. Alors que
le droit au logement est reconnu par la constitution comme un droit
inaliénable, les gouvernements successifs en ont un fait
un produit immobilier « rentable » offert sur le marché
et ouvert à toutes sortes de spéculations. Aujourd’hui
seuls les gens fortunés peuvent librement choisir leur lieu
et leurs conditions d’habitat et plus de 6 millions de personnes
n’ont pas de logement décent.
Cette
catastrophe humanitaire nationale est présente dans notre
région de manière encore plus caricaturale. Sous la
pression du tourisme de luxe et de l’attraction médiatique,
notre région est perçue par les représentants
de la profession, les investisseurs, les promoteurs et toute la
filière économique, comme un véritable paradis.
La contrepartie de cet engouement spéculatif, c’est
l’envolée des prix des logements et des terrains, non
seulement dans les villes ou sur la Côte, mais aussi dans
l’ensemble des zones rurales. Sauf à jouir d’un
héritage, le salarié moyen ne peut trouver un logement
correspondant à son revenu. S’il est chômeur
ou sans ressource, son cas est sans espoir.
Une
telle situation spéculative organisée, jusqu’alors
une spécialité de la Côte d’Azur et du
Var, gagne le reste de la région et en particulier l’agglomération
Marseillaise. Les titres des journaux en font foi : la Provence
de l’immo du 15/02/2004) : le marché des villas ne
cesse de croître dans notre département ou encore :
(la Provence du 17/02/2004) les prix de l’ancien ont encore
flambé de 22% en 2003 , beaucoup de ménages sont endettés
Ou encore ce gros titre à Marseille, les quartiers nord profitent
du boom de l’immobilier (5/02/2004). Un parfum de croisette
flotte sur Borely. les prix du neuf poursuivent leur flambée
grâce aux investisseurs. (2901/2004)
Certains
se réjouissent de cette évolution en considérant
à tort, qu’il s’agit d’un atout pour l’économie
régionale. Ils ne mesurent pas les effets d’une telle
spéculation sur les conditions de vie d’une partie
de la population régionale et en particulier des ménages
les plus fragiles touchés par le chômage et les diverses
formes d’exclusion. Pourtant les organismes caritatifs tirent
la sonnette d’alarme depuis plusieurs années déjà.
Dans les seules Bouches-du-Rhône, 42 000 familles sont en
attente d’un logement décent et 18 000 à Marseille.
On estime à 5 000 le nombre de personnes en errance dans
cette ville. Le parc HLM, conçu à l’origine
pour répondre aux besoins des familles modestes ne remplit
plus son rôle depuis longtemps. La production régionale
de logement aidés est en chute libre. On construit aujourd’hui
moins de 4 000 logements sociaux dans la région alors que
pour seulement rattraper le retard, il en faudrait au moins 10 000.
Les raisons de cet échec sont connues. On avance la rareté
et le prix des terrains, la lourdeur des procédures, les
coûts de l’argent. Nous savons aussi que le refus des
collectivités locales d’autoriser de nouveaux programmes
sociaux sur leur territoire et la politique malthusienne et ségrégative
de nombreux bailleurs sociaux sont les causes principales de cette
carence généralisée et scandaleuse.
La
Région, depuis sa création, a distribué quelques
moyens pour tenter de remédier à cette carence, mais,
faute d’une politique claire et volontariste, cet argent public,
saupoudré au gré des interventions politiciennes n’a
en rien contribué à redresser la situation.
Il
faut mettre en place sans délai un programme d’urgence
pour lutter contre cette forme d’exclusion la plus intolérable
et donner un toit à tous les habitants de notre région
quelles que soient leurs ressources , leurs statuts ou les origines.
Le droit à un logement décent pour tous est une priorité
régionale. Les moyens et les procédures existent.
Il faut négocier avec les collectivités locales et
les bailleurs sociaux maîtres d’œuvre, des contrats
d’objectifs précis. Tout autre aide aux communes sera
liée au respect des ces objectifs.
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Les
Espaces de pertinence de la vie associative dans le domaine socioculturel
et artistique :
La marchandisation et l’instrumentalisation récente
par la municipalité des équipements socioculturels
a entraîné une inadéquation de leur capacité
d’accueil et de fonctionnement en direction du jeune public.
Il est urgent de dynamiser le mouvement associatif local en créant
des espaces culturels publics accessibles aux jeunes. L’ouverture
de lieux d’expression, de métissage des pratiques culturelles
et artistiques est essentielle pour renouer du lien social et de
la solidarité mais aussi pour favoriser le passage de l’individuel
au collectif : un pas vers la citoyenneté, la transformation
sociale et la conscience politique.
Il est nécessaire de développer des espaces de recherche
et d’expérimentation des valeurs démocratiques,
des lieux de citoyenneté active. Ceux-ci doivent en outre
permettre de rétablir la transmission d’un patrimoine
historique par le biais des relations inter-générationnelles
pour des jeunes en recherche d’identité culturelle.
Elisabeth BOUIX
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Reçu
par courriel
L’OPA
de Michel Vauzelle sur Attac: amicale ou inamicale ?
Bonjour,
Nous sommes alertés par des amis d’Attac (voir ci-dessous)
des propos tenus par Michel Vauzelle chez Karl Zéro et des
réactions de certains collectifs Attac. Notre liste Région
citoyenne se réclame de l’altermondialisme et les positions
de la Convention citoyenne débattues au sein du Forum de
la gauche citoyenne sont publiques. Par contre, même si des
candidats Région citoyenne sont membres d’Attac, nous
nous interdisons de nous approprier une association ou un syndicat
et d’en faire un argument électoral. Ceux qui connaissent
nos candidats connaissent leurs engagements. Aussi, nous aimerions
savoir comment Attac va réagir à l’OPA de Michel
Vauzelle. Est-il exact que “tous les jeunes d'Attac”
sont avec lui en Provence Alpes Côte d’Azur? Suffit-il
d’acheter une carte et de verser quelques subventions pour
subvertir un mouvement indépendant et porteur d’avenir?
Ou pour parler comme au Palais Brongniart, l’Opa est-elle
amicale ou inamicale?
Réaction 1/3
Vauzelle
use et abuse de son appartenance à Attac
Vauzelle - ou tout autre représentant
de parti - n'a pas à se prévaloir d'être adhérent
d'Attac pour appuyer sa campagne électorale; et Attac ne
doit pas soutenir un parti, quel qu'il soit, fut-il à gauche,
ou se disant de gauche (suivez mon regard). A ma connaissance, il
est le seul localement à avoir agit de la sorte. Vauzelle
use et abuse de cette appartenance quand cela l'arrange. Et inversement,
j'ai souvenance d'une position officielle prise en Tunisie (sauf
erreur de ma part) opposée aux positions de notre association.
Cela avait l'objet d'un courrier de protestation qui lui avait été
envoyé à cette occasion. Bien qu'ancrés à
gauche, les adhérents "attac" ont des sensibilités
politiques diverses ; ce qui est une raison supplémentaire
de ne pas être un marche-pied pour un parti particulier.
Que des membres d'Attac le soutiennent est une chose, qu'Attac le
soutienne en est une autre. Au fait, pour reprendre un des mots
de Talleyrand: "un gouvernement que l'on soutient est un gouvernement
qui tombe" ... il suffit de remplacer "gouvernement"
....
René
Marion- Attac Martigues - Ouest Etang de Berre -
martigues@attac.org
www.local.attac.org/13/martigues/
Réaction
2/3
NON
A LA RÉCUPÉRATION!
Je m'exprime à titre perso sur la liste
locale, donc sous le contrôle d'ATTAC 37, étant modestement
Correspondant Électronique Loca l: Je viens de voir une chose
qui m'a choqué en tant qu'adhérent d'ATTAC, et à
le suite des propos tenus par Michel VAUZELLE , candidat PS pour
la région PACA ,chez Karl ZÉRO sur C+ aujourd'hui,
je demande l'exclusion de notre association de Michel VAUZELLE:
celui-ci n'a pas respecté les règles éthiques
qui s'imposent lorqu'on est membre d'ATTAC. En effet à une
question de Karl ZÉRO citant des propos de son adversaire
sur la "coquille vide" de la gauche plurielle dans cette
région , celui-ci à énoncé les différentes
composantes qu'il représentait, et n'a pas hésité,
en fin de liste à ajouter ATTAC dont il s'est prévalu
. Ceci constitue donc un motif d'exclusion de notre association
et j'exige en tant qu'adhérent de base, le respect de nos
statuts.
Thierry CEL ATTAC 37
Réaction
3/3
Michel
Vauzelle instrumentalise Attac
Au journal de Karl Zero, dimanche 29 février
à 13h10, Michel Vauzelle (candidat PS en région PACA)
a instrumentalisé Attac, au mépris des règles
de bonne conduite en période électorale. Il me semble
que le bureau national d'Attac doit réagir rapidement et
condamner de telles méthodes, sinon, d'autres candidats agiront
de même. Il faudrait au moins obetnir un rectificatif de la
part de Michel Vauzelle.
Extraits des propos au Vrai Journal de Karl Zero :
"tu sais que je suis membre d'Attac", "Attac me soutient",
"les altemondialistes sont avec moi", "tous les jeunes
d'attac sont avec moi"...
Pour ceux qui souhaitent vérifier mes propos, l'émission
de Karl Zero peut-être suivie sur le net (site Canal +) quelques
jours après l'émission.
Patrice
Cuperty (Secrétaire du Comité Attac Paris
Nord Ouest)
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Reçu
par courriel
Votre
liste se prétend citoyenne et casse du parti
bonjour,
je suis militante syndicaliste et membre d'une association à
titre bénévole. Je suis enseignante issue de l'immigration
et pour moi la notion de citoyenneté est primordiale. Je
suis toujours désagréablement surprise d'entendre
certains dénigrer les fondements mêmes de la démocratie
que sont leurs institutions (dont les partis politiques). Je conçois
la complémentarité et donc la diversité nécessaire
mais pas le dénigrement. Votre liste se prétend citoyenne
et casse du parti . Pourquoi ne pas essayer de travailler avec ?
Peut être par ambition personnelle: il est en effet plus facile
d'être reconnu dans la différence plutôt que
dans le travail de fourmi que nécessite le travail du militant
politique. La démocratie passe par la frustration du compromis
votre démarche me semble antithétique avec une vraie
citoyenneté responsable. Nous avons besoin des forces de
résistance sociales des le premier tour des régionales
et voir ce genre d'initiative me navre. pourtant je milite pour
l'altermondialisation et la démocratie participative mais
de l'intérieur de mon parti... Lisez le programme de la liste
union de la gauche et écologiste et vous verrez si vous êtes
désintéressé que le seul ennemi se trouve à
droite quelqu'elle soit.
Stéphanie Favale
Réponse
La politique est elle une affaire de "professionnels"
ou bien ouverte à tous ???
Madame,
mademoiselle...
Je viens de lire votre mail...et je tiens à vous préciser
quelques faits, qui à mon avis vous ont échappé...
Dans un premier temps je ne vois pas ou nous "cassons du parti
politique", le fait d'avoir un avis critique a toujours participé
de la démocratie, et je ne pense pas que vous ayez pu lire
des propos diffamatoires ou incohérents; d'autre part nous
avons rencontrés les différents partis de gauche depuis
des mois afin de pouvoir présenter une liste d'union de la
gauche...les logiques internes des partis nous ont répondus
“qu'elles voudraient bien...mais qu'elles peuvent point!!!...”
en effet il semblerait que les places étaient déjà
prises avec un certain quota dans chaque département et chaque
fédération...je vous pose la question madame :
où est notre place???? Je suis pour ma part conseiller en
insertion sociale et professionnelle, j'évolue depuis dix
ans dans le domaine de la politique de la ville, je croise chaque
jour des élus, des syndicalistes....et je sais que bon nombre
d'entre eux qui aimeraient se présenter parce qu'ils ont
des idées, de la technicité à mettre au service
de tous , mais ils ne le peuvent pas, sous peine de voir leur subvention
s'amoindrirent...et donc mettre en péril l'outil de développement
qu'ils défendent ardemment. Posez la question a votre partis
: pourquoi la politique est elle réservée à
des cadres de partis et non aux autres....la politique est elle
une affaire de "professionnels" ou bien ouverte à
tous??? Qu'elle place la société civile à elle
dans votre liste??? Voila ma réponse madame ou mademoiselle,
j'espère que j'aurai répondu à vos interrogations,
vous pouvez le constater , il n'y a aucune animosité dans
mes propos, je vous donne simplement un autre point de vue du problème
que vous souhaitez aborder aujourd'hui... Au deuxième tour
nous seront avec vous si vous le voulez, ne vous inquiétez
pas...la gauche sera réunie, nous le souhaitons, sur une
même liste...
Sonia FIQUET, candidate dans le Vaucluse.
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