Communiqué
de presse
Accord
Vauzelle/Sanmarco
Depuis
lundi matin 22 mars, à la demande de Michel Vauzelle, des
discussions ont lieu avec les responsables de la liste Région
citoyenne conduite par Philippe Sanmarco. Après des échanges
approfondis, une conférence de presse a eu lieu ce jour,
vendredi 26 mars à Marseille.
Michel
Vauzelle a fait part de son estime pour Philippe Sanmarco et pour
ses colistiers. Il s’est félicité qu’un
accord ait eu lieu. Il souhaite de que cette accord ouvre la voie
à des relations nouvelles qui permettent de répondre
à l’attente des citoyens, des jeunes en particulier,
de ceux qui ont retrouvé le chemin des urnes dimanche dernier.
Philippe Sanmarco a souligné que cet accord se faisait
sur la base de contenus, d'engagements forts tant sur les méthodes
que sur les priorités politiques.
Communiqué
commun
Au
lendemain du premier tour des élections régionales,
les responsables des listes Gauche unie et écologistes
et Région citoyenne se sont rencontrés.
Les deux listes affirment que face au démantèlement
des droits sociaux et des services publics, la Région doit
être un lieu de solidarité, de défense de
l’emploi et de lutte contre la précarité.
Elles considèrent que la prochaine mandature doit marquer
un engagement fort de la Région pour une politique régionale
de développement social, économique et environnemental
durables et de coopération méditerranéenne.
Elles affirment des priorités communes suivantes pour la
politique de la Région :
-
Contrôler
l’utilisation pour l’emploi de l’aide aux
entreprises grâce à une commission permanente
de contrôle des fonds publics.
-
Tendre vers la création de lycées à 900
élèves.
-
Développer la lutte contre la spéculation foncière
et participer à rénovation et à la construction
de logements sociaux de qualité.
-
Accorder
une priorité absolue aux transports en commun.
-
Renforcer la coopération méditerranéenne
décentralisée.
-
Créer, en liaison avec les autres régions du
Sud de la France, un office culturel et renforcer le soutien
aux écoles bilingues.
-
Permettre l’accès des citoyens à l’institution
en favorisant la transparence des décisions grâce
au site Internet de la Région.
-
Favoriser la démocratie participative en mettant à
disposition des associations et des mouvements citoyens les
moyens d’être acteurs des décisions publiques.
-
Ouvrir les instances de concertation et de gestion mises en
place par le Conseil régional aux militants citoyens
et régionalistes.
-
Créer une instance d’évaluation indépendante
qui rendra un avis annuel sur la situation régionale
et les politiques conduites par la Région.
La
nouvelle majorité régionale dirigée par Michel
Vauzelle mettra progressivement ces actions en œuvre dès
le budget 2004. Une rencontre annuelle entre les élus de
la majorité régionale et les responsables de Région
citoyenne permettra d’examiner la mise en œuvre de
ces priorités.
Sur la base de ces engagements, la liste Région citoyenne
invite ses électeurs à se prononcer le 28 mars pour
la liste Gauche unie et écologistes.
Pour
la liste Gauche unie et écologistes
Michel Vauzelle |
Pour
la liste Région citoyenne
Philippe Sanmarco |
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Communiqué
de presse du 22 mars - Eléctions régionales 2004
28
311 électrices et électeurs ont voté au premier
tour des élections régionales pour la liste Région
citoyenne
1-Nous
remercions les 28 311 électrices et électeurs qui
ont voté au premier tour des élections régionales
pour la liste Région citoyenne. Des femmes et des hommes
de gauche, en dehors des appareils traditionnels mais engagés
sur le terrain dans les mouvements associatifs, mutualistes ou
syndicaux, ont fait des propositions constructives, réalistes
et courageuses. Ils ont surtout montré que " la gauche
d'en bas", celle que les partis ont oubliée depuis
longtemps, est capable de se réapproprier l'action politique
et de se regrouper au profit d'un engagement collectif tonique
et crédible. Associés au mouvement régionaliste
occitaniste, ils ont montré que la diversité est
une richesse. Les clivages anciens peuvent être dépassés
au service d'une action politique s'opposant vraiment à
un libéralisme débridé qui écrase
les solidarités des territoires et celles des citoyens.
2-
Ce résultat est d'autant plus remarquable
que par ailleurs tout a été fait pour rendre impossible
un débat serein sur des propositions de contenus et pour
un changement des pratiques. Malgré un mode de scrutin
à deux tours, fait justement pour offrir un vrai choix
au premier tour, certains partis et en particulier ceux de l'ex-gauche
plurielle, ont refusé toute discussion sérieuse.
Ils ont délibérément dramatisé la
situation en jouant sur la peur d'une victoire du Front national,
impossible avec ce mode de scrutin, ou celle d'une élimination
de la gauche comme aux présidentielles, également
impossibles puisque toutes les listes obtenant plus de 10 % des
suffrages exprimés peuvent se maintenir pour le second
tour. Ceux qui ont tenu ces discours ont menti pour culpabiliser
des électrices et des électeurs de gauche afin de
les forcer à oublier les raisons de leur choix aux présidentielles.
La situation réelle et préoccupante de notre région
a ainsi été volontairement effacée de la
campagne électorale. Et cela alors même que le bilan
des politiques publiques mises en place donnait au mieux un sentiment
de temps perdu et de médiocrité.
3-
Ce soir, seule la liste de l'ex-gauche plurielle
est en mesure d'être présente pour le second tour
de ces élections régionales. C'est donc à
elle qu’il appartient maintenant, de créer les conditions
d'un vaste rassemblement sur des contenus mobilisateurs et autour
de pratiques nouvelles. Voudra-t-elle tenir compte des électeurs
qui se sont prononcés pour les deux autres listes de gauche
et en particulier de celles et ceux qui ont choisi au premier
tour d'accorder leur suffrage à la liste "Région
citoyenne" ? C'est à elle, et à elle seule,
d'y répondre de manière crédible et publique,
loin des petits accords sans contenus faits pour que rien ne change.
Une large mobilisation des citoyens qui se reconnaissent dans
les idéaux de la gauche, y compris ceux qui se sont abstenus,
est indispensable pour une victoire dans laquelle toutes et tous
se retrouveraient. Cette victoire est possible. Celles et ceux
qui nous ont faits confiance seront donc attentifs aux engagements
qui pourraient éventuellement être pris dans ce sens.
La méthode même qui sera mise en ¦uvre pour
conduire ce débat citoyen avec les électeurs qui
nous ont faits confiance déterminera la nature de leur
engagement. En effet, ce sont ces femmes et ces hommes qui en
tireront eux-mêmes les conséquences dans leur choix
personnel pour le deuxième tour. Personne ne pourra alors
parler en leur nom car personne n'est propriétaire de ses
électeurs.
4-
Au-delà de ces élections, un
mouvement citoyen s'est affirmé malgré des difficultés
et des embûches indignes d'une démocratie. Ce mouvement
va continuer et s'organiser dans les mois qui viennent, aussi
bien dans notre région que dans d'autres régions
de France où les listes citoyennes ont fait des scores
significatifs en Basse-Normandie, en île de France en Midi-Pyrénées.
Le 3 avril prochain, une rencontre à Paris réunira
celles et ceux qui ne se résignent pas. Des femmes et des
hommes ont repris confiance dans l'engagement collectif. On ne
les fera plus se taire. C'était l'objectif principal de
notre démarche, certes lucide sur les rapports de force
actuels, mais convaincue qu'une nouvelle forme d'action politique
est la condition de la confiance retrouvée des citoyens
envers des élus responsables et capables d'agir vraiment
sur les maux de notre société.
Philippe
Sanmarco
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Communiqué
de presse 3 mars 2004
Touche
pas à mon neuf !
L’affiche Région citoyenne sera apposée dans
la région sur le panneau numéro 9 attribué
par les services de l'État et sur celui-là uniquement.
« Nous respecterons la loi et nous entendons la faire respecter,
avertit Philippe Sanmarco » Avocat et huissiers sont prêts
à saisir les juges si des colleurs sauvages s’avisaient
de recouvrir le panneau neuf.
Région
citoyenne part avec un handicap financier important : 100 000
euros ont été collectés pour une campagne
sobre et militante. Mais la liste de la gauche officielle annonce
un budget de 800 000 euros. Région citoyenne fera donc
campagne autrement. Les 135 candidats vont aller chaque jour au-devant
des habitants de cette région et discuter avec eux. Une
centaine de Rencontres citoyennes sont organisées. «
La démocratie est une chose formidable, souligne Philippe
Sanmarco, à nous de la faire vivre. ! »
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Communiqué
de presse 3 mars 2004
Affiches
de campagne :
La personnalisation à outrance de la campagne
La
liste région citoyenne a reçu aujourd’hui
ses affiches de campagne. Elles tranchent délibérément
avec tout ce qui s’étale (illégalement à
ce jour) sur nos murs.
La personnalisation à outrance de la campagne a toujours
un aspect de camouflage. Il y a 135 candidats sur une liste, pourquoi
seul le leader apparaît-il ? On sent bien que la liste de
Michel Vauzelle a besoin de faire oublier la litanie des apparatchiks
qui la compose, que Renaud Muselier doit se faire connaître
d’une région qu’il découvre, que Le
Pen est le seul programme du FN. Même Samuel Joshua s’affiche
seul, sans aucune mention de son alliée Arlette de Lutte
ouvrière.
L’affiche de Région citoyenne affirme un contenu
: une autre région est possible. C’est une preuve
de détermination et de confiance dans la capacité
de la politique à changer les choses. Alors que les partis
politiques traditionnels oscillent entre une revendication de
toute puissance, lors des campagnes et d’impuissance quand
ils sont aux affaires, nous affirmons que les choses doivent et
peuvent changer. Pour cela, il ne faut pas reconduire les mêmes
aux mêmes postes. Il faut envoyer au Conseil régional
des femmes et des hommes qui ont l’habitude de se battre,
qui savent ce qu’est une action de terrain, qui ne se résignent
pas au premier obstacle.
L’affiche Région citoyenne affiche un arc-en-ciel,
symbole de la diversité de ses composantes. La liste Région
citoyenne compte une douzaine d’élus municipaux et
une grande majorité de militantes et militants de terrain,
ils représentent toutes les sensibilités de la gauche
avec une participation significative des régionalistes
occitans.
La liste est à l’image de la région.
C’est
une liste arc-en-ciel. Un arc-en-ciel qui fait aussi référence
au combat pour la paix et au drapeau qui flotte toujours sur certaine
fenêtre de la région avec le mot « pace ».
Les couleurs dominantes de l’affiche sont naturellement
le bleu et le jaune, une évidence en pays méditerranéen.
Enfin, Région citoyenne en appelle à la solidarité,
à l’écologie à l’altermondialisme
et au régionalisme qui manifestent ses engagements majeurs.
Des engagements qui ne restent pas au niveau des concepts puisqu’ils
sont traduits en 20 mesures prioritaires directement applicables
par un exécutif régional citoyen.
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Conférence
de presse à Marseille le 25 février 2004
Lilia Parisot - Anne-Marie
Hautant
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Photos
: Laurent Saccomano |
• Lilia Parisot, tête de liste
dans le Pays niçois
Effectifs
des lycées : non aux machines infernales
Depuis
la décentralisation, il revient à la région,
la construction, la rénovation, l’entretien, l’équipement
et le fonctionnement des lycées et leurs internats. Aujourd’hui,
la région PACA (avec cette particularité d’avoir
deux académies) compte près de 260 lycées
avec des effectifs allant jusqu’à 2560 élèves
!
C’est
Dumont d’Urville dans le Var qui détient la palme
du plus grand lycée de France avec 2560 élèves
! Ce sont de vraies machines qui accueillent nos enfants. Des
machines infernales où l’accueil, la surveillance,
la vigilance, voire la qualité des enseignements ne peuvent
aujourd’hui répondre aux missions éducatives.
Il est urgent de revenir à des lieux d’enseignement,
de vie à taille humaine.
Nous pensons que nous de pouvons dépasser une capacité
de plus de 800 élèves. Un plan de six ans permettrait
d’aller vers une diminution d’effectifs mais vers
la création de nouveaux établissements sans oublier
les lycées professionnels. Toutes les études faites
sur la question de la violence montrent qu’un des facteurs
déterminants de hausse de la violence serait les effectifs
d’élèves élevés.
Non pas qu’il y ait forcément corrélation
entre effectif élevé et violence, mais quand il
y a beaucoup d’élèves, l’encadrement,
le suivi, la surveillance et l’accompagnement qui ne colle
pas forcément avec les effectifs d’adultes.
Quelques chiffres : pour l’académie de Nice : en
2003/2004 une hausse de 5 % d’agressions physiques est constatée
(les actions d’incivilité ne sont plus comptabilisées
!
Nous pouvons également constater que les lycées
qui ont obtenu les meilleurs résultats aux examens ne dépassaient
pas les 1000 élèves.
Attribution
des crédits européens : où sont passés
les 340 millions d’euros (2,2 milliards de francs !)
L’Europe
attribue à la région PACA une enveloppe budgétaire
de 340 millions d’euros pour la période 2000/2006
concernant exclusivement les fonds structurels.
Cet argent vise à subventionner des projets portés
par des particuliers, des associations, institutions, entrepreneurs
situés dans des zones bien délimités géographiquement
et qui souffrent soit de déficit économique ou d’isolement.
Pour les Alpes-Maritimes, la seule zone qui peut bénéficier
d’une partie de ces crédits est la zone dite "Objectif
2" qui comprend les zones rurales ou de montagne.
Mais force est de constater que très peu de projets aboutissent
car : il faut un accord "politique" croisé de
la préfecture, du conseil général et de la
région… on imagine toutes les tractations visibles
(et les autres) on est en plein clientélisme. Du coup ce
sont les autres départements qui bénéficient
en priorité de ces crédits (si ces derniers ne sont
pas renvoyés à l’Europe car non utilisés
dans la période contractuelle).
Nous proposons d’organiser une gestion transparente de ces
crédits à la région en ne laissant pas faire
"les techniciens" (inféodés aux politiques)
mais en instaurant une liste d’experts choisis parmi les
associations ou autres représentants de la société
civile qui analyseraient les dossiers et dont les financeurs préfecture
+ département + région suivraient les avis.
•
Anne-Marie Hautant, tête de liste dans le Vaucluse, conseiller
municipal d’Orange
Renforcer
la démocratie de proximité
Dans
leur grande majorité, les habitants de la Région
ignorent pratiquement tout (compétences, élus) de
l’assemblée régionale. Il est vrai que la
multiplication de collectivités territoriales jalouses
de leur indépendance entraîne clientélisme,
perte d’énergie et irresponsabilité.
Réduits à voter tous les 6 ans, les citoyens se
tournent vers l’abstention ou les votes protestataires.
Les
élections de demain et les sondages qui l’accompagnent
en sont un vivant exemple : 40 à 50 % d’abstentions
pour les élections régionales. C’est dire
que la liste qui l’emportera sera portée par 20 à
25 % d’électeurs.
Un déni de démocratie dont trop d’élus
des grandes formations politiques se contentent.
Ces chiffres sont le constat amer que pour les citoyens, jeunes
ou vieux, l’échelon régional n’existe
pas et n’assure pas son rôle de renforcement de la
démocratie ;
Si nous, citoyens, propriétaires d’aucun siège
dans les grandes assemblées décisionnaires, non
professionnels de la politique n’agissons pas, ce constat
empirera avec le risque de le voir s’étendre, dangereusement,
à d’autres élections.
Réconcilier
les citoyens et la politique passe par un renforcement de la démocratie
de proximité :
• par le principe d’un contrat
passé entre les citoyens et leurs élus, présents
sur l’ensemble du territoire, à leur côté,
mettant en action un programme aux priorités clairement
affichées, avec des bilans réguliers et solennels,
des évaluations sincères et s’adaptant aux
besoins réels du terrain.
• par la mise en place de contre-pouvoirs
destinés à contrôler l’action des élus,
ceci dans le strict respect des Lois de Démocratie de proximité
régulièrement bafouées.
• Par la certitude d’avoir des
élus qui se consacreront à leur mandat sans cumul
de responsabilités, réservant toute leur énergie
et leur travail au service des citoyens au lieu de la promotion
de leur carrière personnelle.
Face
à un monde en pleine mutation, la Région est l’espace
à taille humaine, proche des gens où le contrôle
citoyen peut s’exercer dans de bonnes conditions.
Tout ne pourra pas se faire en un jour, mais les prochaines échéances
électorales doivent montrer clairement que la volonté
d’améliorer le système est forte.
Seule « Région Citoyenne » peut répondre
à l’attente légitime des citoyens de voir
se dessiner un avenir lisible.
Au sein de cette liste, les Régionalistes, portent depuis
presque 20 ans la certitude que c’est au niveau de la Région
que les résistances aux ultras libéralismes se concrétiseront.
Pour
une Région décentralisée
1)
Il faut passer d’une organisation centralisée et
technocratique de la Région à une présence
et une efficacité dans les territoires. Cela suppose :
• Des services plus techniques et
moins administratifs,
• La création d’antennes
des Pays de la Région, particulièrement en milieu
rural et dans les villes moyennes,
• Une grande partie de la politique
régionale sera déterminée grâce aux
constats et propositions faits par les antennes.
2)
L’exode rural et son corollaire, l’expansion urbaine
littorale, sont essentiellement dus à la concentration
des activités économiques dans les villes et sur
le littoral.
- La Région doit s’attacher au maintien et à
la création de nouveaux services publics à redéployer
en zone rurale.
• La Région doit devenir l’instigateur
d’une économie plus diffuse sur le territoire et
de nature à diversifier l’économie rurale
et montagnarde de plus en plus tournée vers la mono-activité
touristique. La délocalisation de certains centres administratifs
en est un des outils (Banque de France, recentralisée sur
Marseille, toujours plus éloignée du citoyen).
• La Région doit d’investir
dans le maintien en zone rurale des écoles primaires menacées
de fermeture par une comptabilité mercantile de la diffusion
du savoir entraînant la désertification des territoires
au profit des grandes villes.
• Le soutien technique et financier
pour l’équipement de petites zones d’activités
et l’installation de PME en milieu rural, ainsi que des
dispositifs de formations incitatifs doivent devenir une priorité
régionale.
Pour
une modification des interventions du Conseil Régional
1)
La Région ne peut plus se contenter de se comporter en
« guichet » distribuant quelques subsides, sans volontés
ou projets politiques clairs.
Un exemple de ce dysfonctionnement : les inondations à
Orange
2)
La
maîtrise du foncier doit être au centre des préoccupations
de la Région. L’attrait qu’exerce notre Région
entraîne une explosion des prix du foncier, bâti et
terrains agricoles. Parti de la Côte d’Azur, le phénomène
n’a cessé de s’étendre dans les autres
départements et il est pratiquement impossible, dans certains
endroits d’acheter du terrain pour des agriculteurs, de
rénover ou de construire pour des personnes à revenus
modestes, de trouver de terrains pour la réalisation d’équipements
publics.
Face à une situation d’injustice qui est source de
tensions de plus en plus vives, la question est clairement posée
d’un code foncier qui soit adapté aux réalités
spécifiques des différents territoires. Tout est
à inventer sur ce sujet. Des propositions concrètes
de financement et de contrôle du marché et de la
spéculation doivent être avancées et expérimentées
en urgence.
3)
Les
crédits régionaux affectés à l’accueil
de certaines multinationales en Provence doivent être réaffectés
à des secteurs économiques moins volatils :
• Priorités à la création
d’emplois régionaux avec la création d’un
label « qualité Région » garantissant
la production et l’emploi locaux.
• Soutien à la création
de Sociétés à capital-risque régionaux
drainant l’épargne régionale en faveur des
TPE, PME et PMI Régionales seules créatrices d’emplois
stables et durables, en lieu et place d’un commerce folklorique
qui ferme ses portes une fois le touriste rentré chez lui.
• Attribution des marchés de
la Région avec un critère prioritaire en faveur
de mieux disant social, en sortant du carcan du mieux disant qui
tue l’emploi de proximité.
Pour
une autre politique de mise en valeur et de création d'emplois
au pays
Un
exemple : Vivre de la forêt pour faire vivre la forêt
La
forêt provençale (35 % de nos terroirs pour 26 %
en France) est un réservoir inestimable de multiplication
des écosystèmes, un poumon vital au moment où
se multiplient les alertes à l’ozone.
L’insuffisance d’entretien dont elles sont l’objet
a des conséquences mortelles pour ces équilibres
de vie, fragilisés par l’absence de mise en valeur
et de tout travail humain.
L’évolution des conditions climatiques de l’été,
l’absence de prévention suffisante, annoncent d’autres
drames encore plus tragiques que ceux que la société
provençale a connus au cours de cet été 2003.
Il faut distinguer deux choses :
• D’abord la prévention
contre les incendies,
• Ensuite la mise en valeur d’une
économie propre liée à la filière
bois inexistante.
1)
La prévention : actuellement, essentiellement confiée
au département.
C’est une nouvelle politique régionale de prévention
qu’il faut définir.
• Comment faire participer les propriétaires
(plus de 50 % de la propriété foncière) à
la prévention et à la mise en valeur des forêts
? Quel type d’intéressement ?
• Faut-il seulement répondre
aux incendies d’un point de vue technique (plus de canadairs,
d’hélicoptères, de pompiers) ?
Il faut faire respecter la loi sur la non-construction en forêt
par les élus, petits et grands, ce qui n’est pas
le cas en ce moment.
2)
La filière bois : La forêt reste à ce jour
un immense potentiel socio-économique (comme la mer d’ailleurs)
inemployé en Provence. Les arguments selon lesquels le
relief, les essences, la nature de la propriété
foncière forestière s’opposent à une
mise en valeur ne tiennent pas.
La Région pourrait devenir le maître d’œuvre
d’une politique nouvelle en ce domaine. Avec des moyens
budgétaires appropriés et suffisants, autour d’une
cellule spécialisée dans la recherche, les orientations,
les marchés à privilégier en liaison avec
les acteurs et les entrepreneurs du bois.
3)
L’agriculture provençale représente 2 à
3 % des actifs. Les réussites dans certains secteurs vitrines
(AOC) ne peuvent masquer la fin de l’agriculture familiale
et la concentration des productions pilotes dans les mains de
quelques propriétaires et producteurs.
La Région doit orienter toutes ses actions (financement,
aide technique apportée aux agriculteurs) vers une agriculture
respectueuse de l’environnement, vers des circuits courts
de commercialisation (marchés paysans, groupements de producteurs),
vers des modes de production et de transformation coopératifs.
Elle doit privilégier une “agriculture paysanne”,
en favorisant une production agricole diversifiée, mieux
répartie dans l’espace.
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Marseille,
le 8 décembre 2003
Régionales
2004, tout le monde il est content !
Ainsi
donc, tout est ficelé. Ce samedi, le
Parti communiste réunit des "assises" pour, nous
dit-on, "interpeller Michel Vauzelle sur un possible
accord "de fond" et adopter une charte". Or,
tout est déjà dans le sac.
"Plusieurs rencontres ont eu lieu avec PS, a avoué
Jean-Marc Coppola le 4 décembre dernier au Conseil départemental
du PCF, pour explorer une architecture de liste de rassemblement.
Nous avons échangé sur la nature de la liste, sur
la place des communistes, sur la campagne commune et l’identité
communiste."
Le vice-président de la Région explique alors à
l’assemblée communiste en détail :
"Les différentes simulations au plan régional
font osciller le nombre de sièges gagnables à gauche
en cas de majorité entre 68 et 70 sur 123 et minorité
sur la base de 31 à 35.
Dans ce cas, nous pourrions prétendre de 17 à 19
élus avec des personnalités d’ouverture que
nous choisirions nous-mêmes en cas de gagne et de 8 à
10 en cas d’échec, ce qui donne pour les Bouches
du Rhône 8 ou 9 en cas de gagne et 4 ou 5 en cas d’échec."
La négociation a secrètement abouti à une
savante répartition entre les départements :
04 = ne peut avoir un élu que si la liste gagne. (…)
05 = la tête de liste PC
06 = 4 PC dont 1 personnalité (F) en cas de gagne et 2
PC en cas de défaite
83 = 3 PC dont 1 personnalité (F) en cas de gagne et 1
PC en cas de défaite
84 = 2 PC en cas de gagne et 1 PC en cas de défaite
13 = 9 PC dont 1 personnalité en cas de gagne et 4 PC minimum,
peut être 5 en cas de défaite.
Soit au total 20 sièges pour le PC dont 2 ou 3 personnalités
en cas de gagne et 10 dont 1 ou 2 personnalités d’ouverture
en cas de défaite. En sachant que dans l’état
actuel du Règlement intérieur, il faut 10 élus
pour avoir 1 groupe. »
Faites
vos calculs, il n’y a plus qu’un siège de différence
entre la demande du PC et l’offre de Patrick Menucci.
Les
Assises du samedi 13 décembre ne seront donc qu’un
enrobage de ces tractations avec le PS, avec un jeu de rôle
écrit d’avance pour Michel Vauzelle.
Les
Verts eux aussi sont contents. Le
PCF décroche 60 % de places de plus qu’eux, alors
qu’aux présidentielles Mamère a fait mieux
que Hue, mais les 12 places concédées par Patrick
Menucci à Benhammias les comblent parfaitement. 12 postes
dosés en quatre courants divisés par six départements
: l’écologie est en marche.
"L’union"
de la gauche officielle, nous dit-on, est bouclée, et les
électeurs n’ont plus qu’à applaudir
; et voter. Mais ce qu’oublient les auteurs de ces petits
arrangements, c’est justement que les électeurs ne
veulent plus de cette façon de faire de la politique, que
le 21 avril fut la résultante directe de ce genre de pratiques,
que nous voyons parfaitement la machine à perdre se remettre
en route.
Nous
ne nous contentons pas de ce rafistolage.
Avec les militants d’associations de cette région,
avec les femmes et les hommes engagés sur le terrain nous
refusons de déléguer notre citoyenneté à
ceux qui nous ont conduits au désastre, nous refusons cette
démission généralisée, nous ferons
valoir la voix des mouvements sociaux et citoyens, écologistes
et altermondialistes lors des régionales de 2004.
Nous
appelons aujourd’hui à former des listes ouvertes
et démocratiques, à en discuter lors de rencontres
citoyennes en janvier dans les six départements de la région.
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1er
Mai
Pour des cahiers régionaux de revendications et de propositions
Mai
2003, le masque est tombé. Retraites,
sécurité sociale, RMI, sécurité, …
la droite fait une politique de droite. Avec le déremboursements
de 1200 médicaments, la santé est confiée
aux assurances. Les services publics sont dans la ligne de mire
et le chômage repart de plus belle, tandis que les baisses
d’impôts profitent à ceux qui n’ont pas
de problèmes de fin de mois.
Nous
payons cher le fiasco du 21 avril 2002.
Oui, il faut serrer les coudes, résister, s’unir,
riposter et ce premier mai est une étape importante.
Mais
il ne faut plus que le scénario du 21 avril 2002 se reproduise
!
Pourtant,
qu’est-ce qui a changé ?
• Les partis de gauche sont-ils dorénavant à
l’écoute des plus démunis ?
• Les élus de gauche sont-ils à l’écoute
du mouvement social ?
• Les partis de gauche ont-ils renoncés à
leur fonctionnement opaque ?
• Qui applique réellement le non-cumul des mandats
et la transparence des décisions ?
Avouons que rien
ne bouge. Que les
mêmes s’entendent pour reconduire les mêmes,
que les prochaines échéances électorales
du printemps 2004 s’annoncent mal.
Oui, le Front national est toujours là et menaçant.
Mais nous refusons de rentrer dans le rang, de taire les critiques,
de suivre encore une fois ceux qui nous ont conduit au désastre.
La Convention citoyenne s’est créée au lendemain
des municipales de 2001
pour faire de la politique autrement.
Nous sommes quotidiennement engagés dans les actions syndicales
et citoyennes, pour les droits sociaux, pour la santé,
pour le logement, pour l’école, pour l’emploi
et la création d’entreprises. Mais toutes ces actions
doivent aboutir à des changements plus profonds, à
des changements politiques.
En 2004, nous élirons ceux qui vont gérer les départements
et les régions. La décentralisation leur donne des
pouvoirs de plus en plus importants sur notre vie quotidienne.
Ils vont décider de l’attribution du RMI, des logements,
des transports, de l’enseignement,….
Pour que nous soyons entendus lors de cette échéance,
nous lançons, avec des mouvements citoyens de toute la
région la rédaction de Cahiers
de revendications et de propositions.
Un Forum des initiatives citoyennes est né le 12 avril
dernier. Nous appelons toutes les forces sociales et citoyennes
à s’associer à cette démarche. Nous
appelons tous les partis de gauche de Besancenot à Taubira
à engager la discussion sur le fond.
Avant de savoir pour qui voter, nous voulons savoir pour quoi
voter.
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Forum
des initiatives citoyennes, 12 avril 2003
Naissance
du Forum des initiatives régionales
Le 12 avril se sont réunis à La Baume les Aix une
quarantaine militants de mouvements citoyens, associatifs, syndicalistes,
venus du Vaucluse, des Hautes-Alpes, du Var et des Bouches-du-Rhône.
(André Aschiéri, maire de Mouans-Sartoux dans les
Alpes-Maritimes était excusé).
Ils sont préoccupés par l’échéance
des prochaines élections régionales : nouvelles
attributions des régions, forte présence du Front
national, distance de l’institution avec les citoyens. Des
pans entiers de la population ne se reconnaissent plus dans l’action
des partis politiques tels qu’ils fonctionnent aujourd’hui.
Si le rôle des partis demeure indispensable à la
démocratie, leur fonctionnement, leurs pratiques, leurs
rapports aux citoyens sont hérités du siècle
passé.
Ces pratiques ajoutées à une réelle complexité
des problèmes d’aménagement et de développement
conduisent à une méconnaissance globale de l’institution
régionale, une absence de visibilité de l’action
régionale, à une opacité des décisions.
Par rapport à l’échéance de 2004, il
nous semble prioritaire de savoir pourquoi voter avant de savoir
pour qui voter. Les citoyens de cette région ne veulent
plus de politique octroyée, de décisions descendantes,
de projets concoctés dans l'administration sans concertation.
Les militants des mouvements citoyens et associatifs veulent jouer
pleinement leur rôle dans la compréhension des enjeux
des futures élections et peser sur les choix qui pourront
être faits L’enjeu majeur de cette élection
est de savoir si nous saurons redonner le goût de l’action
civique aux habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur,
si nous saurons redonner du crédit au vote, si nous sommes
capables de proposer une politique qui entraîne une large
adhésion à gauche.
Les militants réunis sur la base d’un appel du Forum
de la gauche citoyenne ont convenu de poursuivre leur démarche
en donnant un contenu concret à la démocratie participative
et en travaillant sur les dossiers les plus vitaux de la région,
en particulier sur les nouvelles attributions que la décentralisation
va accorder aux régions.
Ils ont convenu d’organiser le 28 juin prochain une nouvelle
rencontre de ce Forum des initiatives citoyennes. Les groupes
locaux vont s’organiser et travailler sur ces thèmes.
Les contacts seront poursuivis avec les mouvements citoyens intéressés
par cette démarche.
Le 28 juin prochain seront mis en chantier le projet d’États
généraux des initiatives citoyennes en Provence
Alpes Côte d’Azur et la rédaction des Cahiers
régionaux de revendication et de proposition.
Contacts
presse
Philippe
SANMARCO
Marseille 04 91 33 55 78 |
Gérard
ESTRAGON
Toulon 04 94 93 47 60 |
Isam
IFGHALLAL
Avignon 04 90 82 94 66 |
Christian
CAROZ
Martigues 04 42 81 34 44 |
Bruno
de MONSABERT
Gardanne 04 42 51 51 37 |
Bernard
GRÉGOIRE
Gap 04 92 52 13 96 |
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